top of page
Solitudes peuplées

Solitudes peuplées

Ils sont trois. Ils vivent dans une ville déserte dont iels sont les seul-es habitant-es. Aux trois coins de la ville, chacun-e se croit seul-e au monde. Alors, iels se mettent à rêver la présence d'un-e autre qui serait tout proche. Pour éviter la folie, iels jouent, trompent l'ennui et tentent de s'extraire de leur environnement pour voir s'il y en a d'autres, des comme eux/elles. Des solitudes peuplées de l'absence des autres, et d'autres, qu'on affirme pour s'émanciper.

Au démarrage de ce projet qui a duré 18 mois, il y avait la volonté de faire évoluer des corps colorés dans des environnements urbains, froids, droits, dont les lignes paraissent se prolonger indéfiniment. Je me suis rapprochée de l'un de mes premiers amours, la photographie de danse, et j'ai eu envie de la penser autrement que dans une salle de spectacle. Cela m'intéressait de faire du corps l'ultime source de résistance dans un univers citadin qui semble vide et dépeuplé. La première série rouge "Carmin" devait être l'unique série de ce projet et puis j'ai fini par y donner suite avec "Méthylène" et "Mimosa" au fil des rencontres.

La série :

bottom of page